Terrasses : avant de commencer
Avant de construire ou de faire construire sa terrasse ou ses terrasses, il est important de se renseigner sur la législation.
Dans la majeur partie des cas aucune démarche n’est à fournir (notamment les cas classiques de terrasses de plain pied), néanmoins si votre projet comprend quelques singularités (partie couverte, hauteur de terrasse significative, forme spécifique visible de l’extérieur, situation en zone classée…) mieux vaut se renseigner auprès de votre mairie. En effet le PLU (plan local d’urbanisme) peut éventuellement vous astreindre à une déclaration de travaux ou à un permis de construire.
Choix des lames
Choisir ses lames de terrasse (le platelage), c’est choisir la finition mais comme dans beaucoup de travaux c’est de cette finition que dépend toute la construction.
Ce choix se fait généralement selon 3 critères que sont : le budget, l’esthétisme et la durabilité (l’entretien). Sachant que les 3 critères ne seront jamais en adéquation, il vous faudra choisir entre les 2 qui vous importent le plus.
Toute la structure dépend du type de bois et des caractéristiques de la lame (largeur, épaisseur). C’est pourquoi il est important d’être bien conseillé avant de céder à la « promo du mois » et de bien étudier ce qu’entraine l’achat de tel ou tel type de platelage.
Par exemple pour un platelage en bois exotique (ipé, cumaru…) de 14cm de large et de 22mm d’épaisseur, il vous faudra poser des lambourdes tous les 67 cm, alors que pour un platelage en pin traité de mêmes dimensions, il vous en faudra tous les 47 cm.
Une fois et demi plus de lambourdes, ce qui entraine également plus de fixations et un délai de construction augmenté (ceci vaut également pour des bois de même nature).
Pour la durabilité et l’entretien, encore une fois l’essence du bois sera prépondérante.
les bois exotiques auront moins de défauts (fentes, nœuds…) qu’un pin traité et demanderont moins d’entretien du fait que ces bois sont naturellement fait pour être à l’extérieur.
Le pin, même traité, aura une longévité moins grande.
Au niveau du « grisement » des bois, il est bon de savoir que tous les bois finissent par griser, mais que cela n’enlève rien aux propriétés mécaniques du bois. Seul l’esthétique est touché.
Contre cet effet, un entretien est nécessaire mais avec quelques produits, cela n’est pas forcement onéreux. Un lessivage annuel, l’utilisation d’un dégriseur si besoin et l’application d’une huile (saturateur) suffisent (pas de vernis, ou de lasure, produits filmogènes qui s’écaillent et demandent un ponçage avant entretien).
Bois ou composite
Ce choix est souvent dirigé par l’entretien de la terrasse.
Hors si le composite (mélange de résine polymère et de déchet de bois) ne demande pas d’entretien, il convient d’acheter de la très bonne qualité.
Prendre des lames pleines et non creuses (plus fragiles et qui retiennent l’eau), diriger son choix suivant les spécificités de la terrasse (suivant la composition plastique du composite certaines lames se travaillent comme du bois alors que d’autres sont plus cassantes).
La pose de lame de terrasses en bois composite demande également des connaissances spécifiques dues au fait que le travail du matériau (dilatation et rétrécissement) s’effectue en largeur et aussi en longueur (le travail en longueur du bois étant négligeable).
Structure et sol
Une fois le choix du platelage effectué, il ne reste plus qu’à construire la structure. Une fois encore, il convient de s’interroger en amont.
Quel support ? Dalle béton, plots béton, plots pvc, vis de fondation, pilotis…
C’est avant tout la texture du sol qui dirigera ce choix :
Si le sol est mou voire argileux, il sera trop onéreux de construire une dalle (il faudra chercher trop profondément pour trouver un sol dur), les plots en plastique risquent de s’enliser, il reste les plots béton ou les vis de fondation.
Si la construction d’une dalle est envisageable, alors la pose de la terrasse n’en sera que simplifiée, mais là encore attention au nivellement et à la planéité de cette dernière. La dalle devra en outre avoir une épaisseur minimale de 12 cm.
Si une ancienne dalle est existante mais pas en très bonne état et qu’il n’est pas question de la remplacer, la structure peut également être posée à condition que l’emplacement ne permette pas de prise au vent sous la structure.
Dépendances Bois
Contactez moi, nous pourrons étudiez ensemble votre projet, selon les 3 critères, pour vous aider dans vos choix.