Le banc de sciage :
Suite à la fabrication de mon établi et à mon envie de me mettre au travail à la main de plus en plus (dans un cadre personnel), la fabrication d’un banc de sciage s’est vite rendu obligatoire.
Toujours dans l’idée de faire avec ce que j’ai, ce sera en douglas, corroyage commencé à la main mais passé à la raboteuse pour les planches. Le douglas étant très noueux, les fibres partent dans tous les sens et j’ai eu pas mal d’arrachement et après pas mal de temps passé dessus j’ai décidé de limiter les dégâts.
C’est pas grave petit à petit ça deviendra plus instinctif mais faut avancer quand même!
Idem pour l’équerrage des chevrons j’ai fini avec la petite dégau que j’ai fini par acheter!
Le reste à la main, en queue d’aronde, collé et sans vis.
Les planches de douglas font 20 cm de large, je trouvais ça de trop, donc je les ai déligné en 14cm.
C’est là que j’ai vu l’utilité du banc d’ailleurs ! je me suis servi du piètement d’une ruche en construction en attendant!
pour les queues d’aronde, j’ai découvert le plaisir de faire une queue pas trop mal et de se rendre compte qu’elle ne sert à rien dans le mauvais sens!!!!!!!!
tant pis j’ai collé le morceau et je l’aurai sous les yeux à chaque fois ça me fera réfléchir!
après un essai à blanc les pieds étant sur l’extérieur des planches, l’appui sur le milieu était fragile.
Comme
je voulais garder au maximum l’ouverture entre les deux planches j’ai
opté pour des tasseaux de renfort en petit tenons/mortaises collés.
Ajout d’un tourillon dans les queues,perçage de trous de 19 pour les accessoires.
Le résultat en image :
Les tréteaux :
Histoire de remplir plusieurs rôle j’ai voulu que mes tréteaux me permettent de travailler les assemblages (pas question de mettre juste des planches et des vis!), puisse servir pour mon banc de sciage mais aussi pour rallonger mon établi et me permettent de travailler n’importe quel format de bois.
Donc voilà :
D’abord le débit dans une longue planche de douglas (avec des tréteaux ça aurait été plus simple!)
Petite astuce pour éviter les arrachements du bois au tronçonnage à la main quand on manque de support, tracer et entamer la coupe sur les deux cotés quand la planche fléchi il n’y a pas d’arrachement sur le coté bas.
Délignage et corroyage à la main (ça finira par venir!)
Tentative d’assemblage en tenon débouchant (avec coin)/mortaise : résultat dég…asse !
Se servir des machines c’est bien aussi ! Du coup queue d’aronde à la défonceuse !
un espace est prévu pour le passage d’une « rallonge » (une rallonge à mes rallonge quoi!)
les queues d’aronde sont collées (c’est la partie non démontable).
Pour le reste, assemblage à clé (les clés sont faite dans des restes de barreaux de lit d’enfant en hêtre) travaillés sur mon outil pour bloquer les bois ronds.
Je les ai voulu démontable mais plus pour me dire qu’ils le sont et me compliquer la tâche que pour les démonter.
Pour les mesures je voulais que les tréteaux soient à la hauteur de mon banc (46.5cm) mais que posés sur le banc ils soient à la hauteur de mon établi (78.5cm) donc 32 cm pour la barre intermédiaire.
Finalement ce ne sont que 2 tréteaux mais ils me changent mon atelier de façon impressionnante !
Les possibilités sont multiples et je peux réorganiser mon espace de travail suivant la tâche à accomplir.